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La myasthénie ou la maladie d’Erb-Goldflman est une maladie neuromusculaire chronique auto-immune associée à un dysfonctionnement au niveau de la communication entre le nerf et le muscle. Le défaut de transmission neuromusculaire provoque la fatigue et entraine un affaiblissement au niveau des muscles.

La faiblesse musculaire demande a l'organisme plus d'effort. Cette sursollicitation entraine une baisse des ressources d'énergie et potentiellement une détérioration de l’état de santé du patient.

Le terme myasthénie vient de deux termes grecs « μύς » et « ἀσθένεια » qui signifient respectivement « muscle » et « faiblesse ». Le terme latin de la maladie est « myasthenia gravis » désignant la myasthénie grave ou MG, nom donné par le médecin et neurologue allemand Friedrich Jolly.

Le taux de prévalence de la myasthénie est d’ordre de 50 à 100 personnes pour une population d’un million d’habitants. L’incidence annuelle est de 2 à 20 personnes sur un million d’habitants. Le pic d’incidence se situe entre 20 et 30 ans. La maladie myasthénique peut toucher tout individu de tout âge et sexe confondu. Toutefois, on observe une prévalence plus importante chez les femmes que chez les hommes dans la tranche d’âge inférieure à 50 ans. Mais elle tend à équilibrer entre les deux sexes au-delà de 50 ans.

Dans ce dossier spécial, découvrez tout sur la myasthénie : la synergie aux huiles essentielles à utiliser, les différentes formes, les causes, le mécanisme d’apparition, les réflexes naturels et les pièges à éviter.

Olyaris vous dit tout !

Pour soulager la myasthénie, mélangez dans le flacon vide inclus dans votre pack, les huiles essentielles suivante:

• 2 ml d’huile essentielle de Romarin à camphre
• 2 ml d’huile essentielle de Lavande vraie
• 2 ml d’huile essentielle d’Eucalyptus citronné
• 2 ml d’huile essentielle de Menthe poivrée
• 20 ml d’huile végétale d’Arnica

(1ml = 30 gouttes d'huile essentielle)

Votre synergie est prête pour application notamment via le roll-on inclus dans votre pack, plus facile à utiliser !

Comment ça marche?

•  Matin et soir: appliquez quelques gouttes de la synergie en long massage au niveau des reins, des jambes et des bras.
  
• À réaliser chaque jour pendant 3 semaines puis effectuez une pause de 7 jours, puis reprenez à ce rythme si nécessaire. 

Cas particuliers : 

• Cette synergie est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu'aux moins de 6 ans
• Cette synergie n'est pas adaptée aux personnes sujettes à l’épilepsie, atteintes de troubles hépatiques aigus, ayant des problèmes biliaires ou de lithiase biliaire, malades d’hypertension ou de problèmes cardiovasculaires. Une consultation médicale est nécessaire en cas de problèmes d’asthmes.

Dispositions spécifiques: 

• Attention, il est conseillé aux personnes allergiques de réaliser un test sur le creux du coude et d'attendre 48h. S’il n’y a aucune réaction, vous pouvez utiliser la composition en toute sérénité.
• Demandez un avis médical en cas de prise d'autres traitements en parallèle
• Les propriétés, les indications et les modes d'utilisation indiqués sont tirés d'ouvrages de référence et confirmés en aromathérapie, hydrothérapie et phytothérapie.
• Ces informations sont données à titre informatif et non médical. En aucun cas Olyaris ne se substitue aux diagnostics de votre thérapeute et ne pourrait se tenir responsable de toute automédication. Pour tout usage thérapeutique, consultez votre médecin ou thérapeute.

Grâce à sa teneur en camphre, l’huile essentielle de Romarin à camphre soulage les contractures musculaires, crampes et courbatures. Elle possède également des propriétés antidouleur et chauffantes pour permettre au muscle de retrouver le confort et l’apaisement. Grâce à son action neuromusculaire, l’huile de romarin à camphre régule la jonction neuromusculaire pour tonifier les muscles.

L’huile essentielle de lavande est riche en agents antalgiques et anti-inflammatoires, elle apaise efficacement les douleurs musculaires. Elle complète l’action neuromusculaire de l’huile essentielle de romarin à camphre et décontracte les muscles.

Elle possède également des propriétés relaxantes et calmantes qui facilitent l’endormissement, le repos nécessaire pour lutter contre la myasthénie

Fatigue physique, stress, dysfonctionnement nerveux, courbatures, douleur et inflammation musculaire liés à la myasthénie… l’huile essentielle d’eucalyptus citronné est efficace pour soulager ces symptômes. Avec ses puissantes propriétés anti-inflammatoires ; antidouleurs et ses capacités stimulantes, elle agit en profondeur pour booster, progressivement certes, les capacités musculaires.

La myasthénie est connue pour affaiblir les muscles à cause d’un dysfonctionnement entre le nerf et le muscle. Grâce à ses propriétés toniques et stimulantes nerveuses, le menthol contenu dans cette huile améliore la jonction neuromusculaire. La menthe poivrée revigore également le corps et l’esprit et apporte une sensation rafraîchissante et un certain confort musculaire.

L’huile végétale d’Arnica est très connue dans le milieu sportif. Elle est utilisée dans de nombreuses synergies pour la préparation sportive. De ce fait, elle renforce les bienfaits apportés par les huiles essentielles. De plus, elle possède des propriétés anti-inflammatoires, antalgiques, antioxydantes particulièrement appréciée dans le cas de la myasthénie.

Les spécialistes identifient plusieurs formes de myasthénie en fonction des muscles atteints :

• La myasthénie oculaire :

Cette forme de myasthénie auto-immune se situe au niveau des muscles des yeux. Elle est caractérisée par la chute des paupières supérieures sur un œil ou sur les deux. La myasthénie oculaire a tendance à se généraliser au niveau des muscles du corps.

• La myasthénie avec atteinte bulbaire :

La myasthénie bulbaire atteint les muscles du visage et de la gorge. Elle est caractérisée par une immobilisation du visage. Le patient semble avaler les aliments de travers. Comme la myasthénie oculaire, elle a tendance à se généraliser dans les autres muscles du corps.

• La myasthénie généralisée :

La myasthénie est considérée comme généralisée si elle affaiblit tous les muscles du corps. Elle entraîne une grande fatigue. La faiblesse musculaire touche particulièrement les muscles situés au niveau de la base des membres (hanches, épaules, fesses, cous…). Elle est caractérisée par une difficulté du mouvement des bras et des pieds. Le patient a du mal à mâcher les aliments et se fatigue très vite. Il arrive difficilement à fermer la bouche lors des repas…

Dans d’autres types de diagnostics, la myasthénie auto-immune est classée suivant les anticorps observés :

• La myasthénie auto-immune avec anticorps anti-récepteur de l’acétylcholine : La présence d’anticorps anti-récepteur de l’acétylcholine (anti-RACh) est observée chez le patient.

• La myasthénie auto-immune avec anticorps d’anti-récepteur tyrosine kinase musculaire : La présence d’anticorps d’antirécepteur tyrosine kinase musculaire (anti-MuSK) est observée chez le patient.

• La myasthénie auto-immune séronégative double : On retrouve un patient sans anticorps anti-RACh ni anticorps anti-MuSK.

• La myasthénie auto-immune avec anticorps anti-LRP4 : Elle a fait l’objet d’une récente découverte sans aucune information supplémentaire.

Le mécanisme d’apparition de la myasthénie est connu et généralement admis, mais les raisons principales qui ont poussé le système immunitaire à réagir contre les récepteurs de l’acétylcholine ou contre l’enzyme nécessaire au fonctionnement des récepteurs restent encore un grand mystère pour les scientifiques et spécialistes.

En effet, le système immunitaire de l’organisme, qui naturellement, réagit pour lutter contre les invasions microbiennes, virales et fongiques attaque sans raison apparente les récepteurs de l’acétylcholine des muscles. Certains patients produisent alors des anticorps qui détruisent l’enzyme des récepteurs et non les récepteurs.

Ces récepteurs ont pour rayon d'action la jonction neuromusculaire qui permet de commander les mouvements et les contractions musculaires. Ils jouent le rôle d’intermédiaires entre le muscle et le nerf.

Les dommages causés par l’attaque des anticorps entraînent une altération du fonctionnement des récepteurs de l’acétylcholine. De ce fait, les muscles ne répondent plus à la commande nerveuse et commencent à s’affaiblir. La fatigue envahit tout l’organisme du patient.

La principale cause de la myasthénie reste, à ce jour, inconnue. Une hypothèse laisse entendre la présence éventuelle de virus ou d’agents pathogènes similaires dans les récepteurs. Le système immunitaire, alerté par cette présence, attaque par erreur les récepteurs.

Cette hypothèse est évoquée après l’existence d’anticorps observés dans le sang des patients touchés par la myasthénie. Ce qui est très surprenant c’est que les anticorps ont une structure plus développée pour détruire les récepteurs de l’acétylcholine des muscles.

Dans de rares cas observés, les femmes enceintes malades de myasthénie transmettent les anticorps structurés à leurs bébés. Ce qui a pour effet d’affaiblir les muscles du bébé. En général, les bébés se remettent très vite, les anticorps présents dans leur sang se réduisant progressivement.

En résumé, la myasthénie est due à la présence de plusieurs sortes d’anticorps qui détruisent soit les récepteurs de l’acétylcholine des muscles soit l’enzyme qui est essentielle au fonctionnement des récepteurs.

Les signes évocateurs de la myasthénie sont faciles à identifier et ont tous une similarité chez les patients :

• Fatigue et faiblesse musculaire anormale :
  Dans les cas les plus fréquents de myasthénie, le patient a une vision double ou floue. Il rencontre des difficultés à exécuter des mouvements qui paraissent simples (lever les bras, mâcher les aliments, démarche instable…).
  Pour savoir un peu plus sur la fatigue, on vous invite à découvrir notre dossier spécial sur la question.

• Paralysie musculaire éphémère :
  Certains muscles d’une partie ou de la totalité du patient entraînent une immobilisation faciale, la chute de paupières supérieures…

Il est compliqué de prévoir l'évolution de la myasthénie tellement elle est imprévisible, irrégulière et surtout très personnelle. Il peut y avoir éventuellement des complications dont certaines peuvent s’avérer dangereuses pour les patients :

• La crise myasthénique :
  Il s’agit d’un problème respiratoire lié à la myasthénie. Les muscles qui contrôlent le mécanisme respiratoire s’affaiblissent à cause de la maladie et entrainent un dérèglement au niveau de la respiration. Dans ce cas, le patient doit être amené directement en urgence à l’hôpital.

• Le Thymus :
  Dans de rares cas, la myasthénie est associée à une tumeur bénigne du thymus. Cela représente environ 15 % des cas. L’enlèvement du thymus (tumeurs thymomes) est à prévoir pour réduire le risque d’un cancer.

• La thyroïde hyperactive :
  C’est un cas extrêmement rare, mais elle constitue un risque puisqu’elle peut être également associée à une myasthénie grave. Elle est caractérisée soit par l’inactivité de la thyroïde soit par son hyperactivité entrainant un rhume permanent, la perte de poids et d’autres troubles.

• D’autres maladies auto-immunes :
  La myasthénie peut provoquer l’apparition d’autres maladies auto-immunes comme le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde. Un avis médical est alors nécessaire pour le diagnostic.

En attendant que la solution de synergie d’huiles essentielles, voici quelques conseils pour lutter contre les symptômes de la myasthénie :

• Le ginseng :
  C’est une plante connue pour ses vertus antifatigues. Elle améliore les capacités physiques et apaise la fatigue et l’épuisement.
  Utilisation : bouillir un litre d’eau, y infuser 2 grammes de poudre de ginseng pendant 15 minutes. Boire dans la journée à répartir sur 4 ou 5 prises. À déconseiller aux femmes enceintes et allaitantes, aux personnes ayant une hypertension ou qui développent un cancer hormonodépendant.

• L’éleuthérocoque en poudre :
  Cette plante qui possède une propriété immunostimulante soulage très rapidement la fatigue.
  Utilisation : verser 1g de poudre d’éleuthérocoque dans un verre d’eau à boire deux fois par jour jusqu’à amélioration.

• Le citron :
  Le citron possède des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes contre l’inflammation musculaire.
  Utilisation : Boire trois fois par jour, 1 demi citron pressé (avec de l'eau en dilution)

• La reine des prés :
  Cette plante est connue pour soulager les problèmes musculaires. La reine des prés a des vertus diurétiques et anti-inflammatoires qui permettent de faire baisser l’acide lactique dans les fibres musculaires.
  Utilisation : faire une infusion d’une cuillère à café de fleurs séchées et de feuilles dans 30 cl d’eau frémissante. Boire 4 et 6 tasses chaque jour jusqu’à amélioration sans dépasser une semaine. Attention, cette infusion est contre-indiquée aux personnes intolérantes à l’aspirine.

Il est conseillé d’adopter les gestes et comportements utiles :

• Sécuriser voire réaménager sa maison : enlever les tapis et objets glissants, ajouter des barres d’appuis et des rampes aux toilettes, dans la salle de bain et dans les escaliers.
• Se reposer et se détendre après les efforts physiques.
• Économiser son énergie tant que c’est possible et en utilisant du matériel électrique facile à utiliser : rasoir électrique, brosse à dents électrique…
• Organiser la prise d’aliments : prendre le repas au moment où le patient a la force de mâcher. Prendre le temps de manger et faire des pauses.
• Se faire suivre par des professionnels de santé

La meilleure façon d’avoir une vie correcte pour les personnes atteintes de myasthénie est d’éviter certains aliments, produits, et certaines activités physiques :

• Éviter les efforts physiques soutenus et forcés
• Éviter les situations stressantes
• Arrêter de fumer et de boire de l’alcool
• Éviter les aliments qui exigent de trop mâcher
• Éviter les aliments avec des matières grasses et du gluten qui favorisent la prise de poids (sucres, aliments sucrés, frits, céréales). L’obésité peut mettre les muscles à rude épreuve.
• Éviter les boissons et aliments contenant de la quinine comme le soda. Cet agent actif affaiblit encore plus les muscles.
• Arrêter de prendre du café et des infusions contenant de la  caféine : la caféine possède une propriété qui rend les patients plus agités et plus anxieux et la situation peut alors s’aggraver.

La myasthénie n’exige pas l’adoption d’un type d’alimentation particulier. Il est seulement conseillé d'opter pour une alimentation saine et équilibrée, facile à ingérer.

Toutefois, la prise de certains aliments possédant des propriétés anti-inflammatoires et régulatrices du système nerveux et musculaire, contribue à une amélioration potentielle de sa condition :

• Les aliments riches en potassium et en magnésium : le potassium est un sel minéral qui aide et régule le fonctionnement des nerfs et des muscles. Le magnésium améliore l’équilibre nerveux et la contraction musculaire. on en trouve dans l’algue kombu séchée, la tomate séchée, les haricots blancs, l’abricot sec, les épinards crus..
• Les aliments riches en vitamine B et C : La vitamines B intervient en général dans les influx nerveux, et dans la fabrication des neurotransmetteurs, et joue un rôle dans le métabolisme énergétique. La vitamine C est indispensable pour redonner la force et l’oxydation. Ce sont : les légumes (brocoli, choux verts, navet…), les salades (persil, salade verte…), les algues, les fruits (fraises, oranges, cassis, kiwis, agrumes, goyave…)
• Les aliments possédant des vertus antidouleurs et anti-inflammatoires musculaires : le chou, le curcuma, le gingembre, l’oignon, l’artichaut, les fruits rouges (cerises…)

La myasthénie est une maladie neuromusculaire qui entraine la fatigue. De ce fait, on ne doit en aucun cas pratiquer des activités physiques qui nécessitent de gros efforts. Toutefois, il est important que les patients aient des activités modérées :

• Les tâches ménagères et les petits travaux de jardinage : ils apaisent l’esprit et permettent à l’organisme et aux muscles d’être plus réceptifs aux commandes nerveuses.
• La sophrologie et exercice de respiration : activité à pratiquer tous les jours, la sophrologie permet au patient de gérer le stress et de se détendre pour donner au corps et à l’esprit la paix, la sérénité.
• La méditation : cette technique est surtout utilisée pour améliorer le bien-être mental, toutefois elle est utile pour permettre au patient d’affronter positivement les difficultés liées à la myasthénie. Une ou deux séances de méditation de 15 à 30 minutes par semaine sont amplement suffisantes.
• Le yoga : 10 minutes d’activités par jour suffisent largement pour tonifier les muscles. Le fait de faire des assouplissements soulage l’anxiété et apporte une qualité de vie meilleure.

Le mystère qui entoure la myasthénie laisse perplexes les observateurs depuis longtemps. Certaines communautés primitives l’associent à une malédiction ou à un état démoniaque. Ce n’est que vers la fin du 19^e siècle que le mécanisme d’apparition de la myasthénie est bien compris et qu'elle prend alors définitivement son nom.

Le premier document qui décrit un homme atteint d’une maladie qui correspond parfaitement à la myasthénie date du 15^e siècle. Il s’agit du chef amérindien Powhatan Opchanacanough, oncle de Pocahontas. À l’époque, la maladie n’a pas encore de nom.

Mais la première description médicale et clinique de la maladie se situe au milieu du 16^e siècle par Thomas Willis dans la littérature médicale.

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