Une hépatite désigne le plus souvent le processus inflammatoire qui touche le foie. Elle peut être chronique ou aigüe selon la cause. Dans la majorité des cas, elle est provoquée par un agent infectieux (Virus A jusqu’à G). Mais elle peut aussi être due à certains médicaments ou à un problème du système immunitaire.

Olyaris vous dit tout sur ce trouble : la synergie aux huiles essentielles, les différents types, le mécanisme d’apparition, les symptômes, les causes, les autres solutions naturelles en soutien aux huiles essentielles ou encore les pièges à éviter….

LE MÉLANGE

Pour soulager votre hépatite, de manière naturelle, optez pour les huiles essentielles suivantes :

1 ml d’huile essentielle de lédon du goéland

1 ml d’huile essentielle de basilic exotique

1 ml d’huile essentielle de thym à thujanol

3 ml d’huile végétale de noisette

Votre synergie est prête pour application dans votre fiole ou via le roll-on !

Comment ça marche ?

Appliquez sur la région du foie 2 à 3 fois par jour jusqu’à amélioration.

Précautions d’emploi :

N’utilisez pas la synergie chez les enfants de moins de 6 ans.

Elle est prohibée pour en cas de grossesse ou d’allaitement.

Ne conviens pas, sauf avis contraire de votre médecin, en cas d’asthme, d’épilepsie, de troubles hormono-dépendant, biliaire ou hépatique, de traitement anticoagulant, d’ulcère, ou encore d’eczéma.

Attention, il est conseillé pour les personnes allergiques de réaliser un test sur le creux du coude et d’attendre 48 h. Si aucune réaction, vous pouvez utiliser la composition en toute sérénité.

Les principes actifs dans le lédon du Groenland régénèrent les tissus du foie en cas d’hépatite en favorisant la circulation sanguine ainsi qu’une meilleure oxygénation des cellules. Par ailleurs, elle permet aussi de favoriser la digestion en agissant calmant les muscles blancs de l’estomac ainsi que des intestins.

En cas d’hépatite, on observe rapidement des troubles digestifs comme des nausées, des vomissements ou encore des ballonnements. Pour réduire ces symptômes, les molécules contenues dans l’huile essentielle de basilic agissent sur les nerfs de manière à réduire les contractions involontaires des muscles dans le tube digestif. De plus, l’huile essentielle est réputée aussi pour ses actions contre les virus, elle aide donc le corps à éliminer les agents infectieux en cas d’hépatite virale.

En cas d’hépatite, le foie perd beaucoup de cellules et de tissu. Pour accélérer la régénération des hépatocytes (cellules hépatiques), l’huile essentielle de thym à thujanol accélère le processus de guérison. En outre, c’est également un produit immunostimulant. L’huile essentielle aide donc l’organisme à combattre les corps étrangers à l’origine de l’inflammation du foie.

L’huile végétale de noisette permet aux huiles essentielles de pénétrer facilement dans l’organisme et d’agir efficacement. De plus, elle lutte contre les lithiases (biliaires) qui peuvent être à l’origine d’une hépatite cholestatique (obstruction des voies biliaires et hépatiques à cause des calculs).   

On peut classer l’hépatite selon l’aspect lésionnel du trouble

• Hépatite aiguë: cette maladie survient à un instant donné et disparait spontanément.
• Hépatite chronique: la maladie fait souvent suite à une hépatite aiguë, les symptômes se manifestent durant un long moment. Une possible évolution vers la cirrhose ou le cancer est envisageable.  

Une autre classification des hépatites peut être faite à partir des causes :

• Hépatite virale: la maladie fait suite à une infection d’une famille de virus (à, B, C, D, E, F et G)
• Hépatite alcoolique: cette infection sévère est liée à une intoxication indirecte de l’alcool qui entraine une mort brutale des cellules du foie.
• Hépatite médicamenteuse: l’abus de médicament comme le paracétamol peut conduire à la dégradation du foie et à une hépatite.
• Hépatite de Lyme: une infection bactérienne peut être à l’origine d’une hépatite.
• Hépatite due à une toxine: l’ingurgitation de certains produits comme des solvants ou encore du chloroforme peut provoquer une inflammation du foie.
• Hépatite cholestatique: ici, un problème comme la présence de calcul biliaire peut provoquer le fonctionnement du foie et engendrer ainsi une inflammation.
• Hépatite due à un trouble métabolique
• Hépatite auto-immune: ici, le système immunitaire (anticorps et leucocyte) s’attaque aux cellules saines du foie sans aucune raison apparente.    

Au début, un agent infectieux (comme les virus ou les bactéries), une substance étrangère inerte, une toxine… se trouve par un quelconque moyen (digestion ou circulation sanguine) dans le foie. L’organisme comprend rapidement grâce aux signaux de reconnaissance (chimiques et cellulaires) qu’il y a un danger. On observe alors un ensemble de mécanismes réactionnels de défense du corps qui consiste à éliminer toutes les intrus et les substances qui lui sont étrangers, c’est l’inflammation.  

Pour détruire et évacuer les corps étrangers qui se trouvent dans le foie, l’organisme provoque une vasodilatation locale des capillaires. Il en résulte ainsi une nette augmentation de l’apport sanguin et des nutriments ainsi qu’une facilitation de l’évacuation des cellules mortes et des substances toxiques.
Les cellules immunitaires comme les granulocytes migrent ainsi vers le foie pour faire face aux agents infections ou aux corps étrangers. Cette réaction engendre une prise de volume important du foie ainsi que la mort de milliers de tissus, c’est l’hépatite qui se met en place. Les terminaisons nerveuses de l’organe sont alors compressées d’où la sensation de douleur et de chaleur émanant de l’abdomen. Le foie ne fonctionne plus normalement raison pour laquelle on constate l’apparition de certains symptômes comme les nausées ou encore la jaunisse. Cette dernière se traduit par la mort de millions de globules rouges, car le foie n’arrive plus à éliminer les toxines se trouvant dans le corps. Sans les soins adaptés et à un stade avancé, l’hépatite engage le pronostic vital de la personne victime.

Une hépatite peut être provoquée par :

• Une infection virale spécifique de l’hépatite (A, B, C, D, E, F, G)
• Une infection due à d’autres virus comme le cytomégalovirus (responsable de l’herpès), du flavivirus (responsable de la fièvre jaune) ou du virus Epstein-Bar.
• Une infection parasitaire comme la schistosomiase, le plasmodium.
• Une surconsommation prolongée d’alcool. Le foie n’arrive plus à éliminer correctement les toxines alcooliques dans le sang ce qui engendre des dépôts graisseux ainsi qu’une altération des cellules hépatiques.
• Une prise de médicaments, certains traitements affectent le foie causant parfois une inflammation.
• Une prise de produits néfastes pour le foie comme certains solvants.
• Une maladie auto-immune, des troubles du système immunitaire amènent les anticorps et les globules blancs à s’attaquer à des cellules saines du foie.
• Des lithiases biliaires qui bouchent la sortie des sécrétions hépatiques et biliaires ce qui provoque une inflammation du foie.

Dans la plupart des cas, une hépatite demeure asymptomatique. Cependant, certaines manifestations peuvent être observées comme :

• De l’halitose ou mauvaise haleine, ce qui est le résultat d’un problème digestif. Pour connaître davantage ce trouble, découvrez notre dossier spécial à ce sujet par ici.
• De l’ictère ou encore de la jaunisse qui est causée par la mort de nombreux globules rouges dans le sang. Cela se voit au niveau des yeux ainsi que de la peau.
• De la bradycardie ou encore une diminution dangereuse du rythme cardiaque  
• Des démangeaisons et des irritations cutanées, le foie ne parvient plus à éliminer convenablement certaines toxines qui se traduit par des altérations au niveau de l’épiderme.
• Des maux de têtes importantes dont la douleur peut s’irradier au niveau de la nuque.
• Des problèmes digestifs qui se manifestent par des nausées ou encore des diarrhées. Ici, le foie n’arrive plus à assurer son rôle lors de la digestion.
• Une dépression, les problèmes du foie peut impacter directement sur la qualité de vie des malades ce qui engendre parfois un isolement social.
• Une douleur au niveau de l’abdomen (côté droit) qui est le résultat d’une pression au niveau des terminaisons nerveuses se trouvant dans le foie.
• Une fièvre, il s’agit d’un mécanisme défensif de l’organisme face à l’invasion d’un corps étranger (virus, toxine, produits, bactéries, parasites)
• Une perte d’appétit, d’envie et de gout qui peut se compliquer en anorexie

Si vous présentez un de ces signes, il est important de consulter rapidement un médecin afin que ce dernier établisse un diagnostic complet.

Dans la plupart des cas, une hépatite est souvent bénigne. Presque 80 % des personnes atteintes par ce trouble guérissent sans laisser aucune séquelle. Cependant, il y a des situations dans lesquelles la maladie évolue de manière négative en :

• Hépatite fulminante : il s’agit d’une forme grave de l’hépatite pouvant engager le pronostic vital de la personne atteinte.
• Hémorragie au niveau du foie : les agents infectieux causent un écoulement de sang en dehors des vaisseaux sanguins ce qui engendre des problèmes graves pouvant amener à la mort.
• Cirrhose : maladie grave du foie qui se traduit par des anomalies structurelles et des bouleversements de la fonction hépatique.

Cancer : apparition de cellules cancéreuses dans le cadre d’une inflammation chronique du foie. Elle est souvent liée à une hépatite virale chronique de type B ou C.  

Les huiles essentielles sont efficaces pour calmer rapidement une inflammation du foie. Il est possible de renforcer les effets avec l’un de ces remèdes naturels :

• La tisane d’artichaut : elle favorise la production biliaire et hépatique ce qui améliore la digestion. Faites bouillir 100 g à 200 g de feuille d’artichaut dans un litre d’eau. Prenez une tasse de cette solution à la fin de chaque repas.
• Le jus de rais noir : le raifort des Parisiens ou le radis noir est un alicament qui aide le foie en cas d’infection virale. Pour l’utiliser, mixez un radis dans un litre d’eau. Filtrez la préparation avant de boire un demi-verre par jour jusqu’à amélioration.
• La tisane à base de citron et de miel : prenez un demi-citron et une cuillère de miel, mettez dans une tasse remplit d’eau chaude. Mélangez et c’est prêt. À prendre tous les matins. La mixture calme les douleurs et redonne de l’énergie à l’organisme.
• Une infusion à base de gingembre et de pissenlits : faites bouillir de l’eau avec un peu de gingembre (50 g) et quelques feuilles de pissenlits. Attendez 2 minutes et buvez la préparation après le repas. Cela calmera les troubles digestifs comme les nausées ou encore les vomissements dus à l’hépatite.
• Une bouillotte chaude sur l’abdomen : cette astuce est assez simple, mais efficace pour stimuler le foie et pour calmer la douleur. Aussi, utilisez cette méthode en cas de crise.
• Une infusion de romarin : cela permet de drainer rapidement les toxines dans le corps. La préparation est simple, prenez de l’eau bouillante, mettez un peu de romarin durant quelques minutes. Buvez la boisson (2 verres par jour) pour calmer l’hépatite.

Lorsque le médecin observe une hépatite, certaines règles doivent être respectées pour accélérer la guérison :

• Éliminer les différentes boissons alcooliques comme les bières, le vin, le rhum, le whisky ou encore le mojito. Sachez que cela fait travailler davantage le foie alors qu’il a besoin de repos.
• Éviter de faire propager la maladie s’il s’agit d’une hépatite virale, parasitaire ou bactérienne. Certains gestes sont à proscrire comme un acte sexuel non protégé ou encore des embrassades. N’hésitez surtout pas à vous laver les mains fréquemment.
• Bien se reposer en évitant les situations stressantes. En effet, l’anxiété accentue et aggrave les symptômes de la maladie. Pour en savoir davantage sur le stress et l’anxiété, découvrez notre dossier complet sur la question, ici.
• Suivre le traitement à base d’huiles essentielles proposé par Olyaris en respectant les différentes indications.
• Réduire la consommation des aliments gras et difficiles à digérer comme les viandes rouges ou encore les plats issus de la restauration rapide.
• Diminuer les produits laitiers surtout le soir afin d’éviter une surcharge hépatique.
• Arrêter la prise de certains médicaments pouvant aggraver le problème comme du paracétamol.
• Respecter à la lettre les recommandations ainsi que les conseils donnés par le spécialiste de la santé après une consultation.
• Bien se réhydrater, le foie même malade à cause d’une infection a toujours besoin d’eau pour éliminer les toxines dans le corps. Un petit conseil : buvez un verre d’eau chaude tous les matins avant le petit déjeuner.
• Diminuer l’apport en vitamine A (compléments alimentaires). En effet, les bêta-carotènes (vitamine A d’origine végétale) et les rétinols (vitamine A d’origine animale) sont stockés dans les cellules du foie ce qui peut causer une dégradation des symptômes de l’hépatite.  

Voici des conseils supplémentaires en cas d’hépatite :

• Éviter le grignotage, les petits encas peuvent alourdir le travail du foie. Cependant, il est également déconseillé de prendre des repas copieux.
• Adopter une alimentation saine et équilibrée en favorisant les fibres végétales. Éviter autant que possible les aliments riches en sucre rapide comme les gâteaux ainsi que les sucreries. Pour être un peu plus précis : diminuer de manière générale les aliments industriels, cela n’apportera que du bon à votre santé.   
• Diminuer les excitants comme la caféine qui augmente le risque de stress.
• Ne pas faire d’activité physique intense
• Bien laver et bien cuire les aliments avant de les consommer. Certaines pathogènes responsables de l’hépatite souillent les aliments.

En cas d’hépatite aigüe, il n’y a pas de diète précise à imposer, cependant certains aliments sont à privilégier pour faciliter la digestion :

• Les fruits et légumes : pour un apport suffisant en vitamines et nutriments, il faut en consommer à chaque repas. Pour éviter les hépatites, limitez quand même les crudités.
• Les céréales : ils apportent de l’énergie au corps pour faire face à une invasion virale. Ils sont faciles à digérer et à préparer.
• Des viandes maigres : il peut s’agir de blanc de poulet ou encore de poisson comme le sol. Ils apportent des protéines indispensables à l’organisme. Privilégier les préparations à la vapeur ou à la papillote pour ne pas détériorer les nutriments.
• Les pains complets : ils disposent de nombreux éléments pour être en bonne santé (glucides et autres).
• Les produits laitiers alléger : même s’ils sont difficiles à digérer, il ne faut pas les rayer de l’alimentation en raison de leurs apports. Aussi, choisissez du yaourt allégé au petit déjeuner.
• Les légumineuses : les lentilles, les haricots secs peuvent être consommés avec modération en cas d’hépatite. Mais n’oubliez pas de les nettoyer et de les cuire convenablement avant d’en consommer.

Durant une hépatite, on peut être victime de baisse de forme ou encore ressentir des douleurs musculaires ou articulaires. Dans ce cas, les activités intenses sont à proscrire au bénéfice d’une activité reposante comme lire un livre ou encore faire du dessin.
Il existe cependant, certaines disciplinent qui permet de diminuer ces symptômes comme :

• Le yoga : pratique ancestrale dans laquelle la respiration et la méditation jouent un rôle important. Il existe des exercices dédiés à calmer les douleurs que vous pouvez suivre grâce aux nombreux tutoriels sur Internet.
• La gymnastique aquatique : le but ici est de se détendre et d’évacuer les pressions accumulées. Il n’est pas question d’atteindre un objectif de performance.

En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil auprès de votre médecin afin d’adapter l’intensité des activités physiques à votre état général.

Voici quelques règles à savoir pour éviter d’attraper une hépatite :

• Ne pas voyager dans un pays où les règles d’hygiènes ne sont pas respectées
• Toujours boire de l’eau en bouteille quand on est à l’étranger (éviter l’eau du robinet, d’un puits, d’une rivière ou d’une autre source).
• Prendre les mesures nécessaires (distanciation, nettoyage) en cas de cohabitation avec une personne atteinte d’une hépatite virale.
• Ne pas consommer des nourritures impropres à la consommation. D’ailleurs, évitez de manger des plats des vendeurs ambulants.
• Se faire vacciner à certaines formes d’hépatite.
• Ne pas avoir de relations sexuelles ou tactiles avec une personne atteinte d’une hépatite virale.
• Ne pas abuser des boissons alcooliques pour éviter une surcharge du foie.
• Faire attention à son alimentation en essayant de varier la nourriture.

Depuis l’antiquité, on retrouve des textes qui décrivent de manière précise la jaunisse qui n’est autre qu’un des nombreux symptômes de l’hépatite. Les médecins de l’époque ignorent encore les raisons de ce trouble, d’ailleurs l’idée même de virus pathogène ou d’inflammation est encore aux stades de théories. Il faut attendre le XIXe siècle pour que le scientifique tchèque Rokitansky réalise la première description de l’anatomie pathologique des hépatites. Au XXe siècle, la première ponction du foie permet alors d’observer les dégâts des différents virus sur cet organe spécifique. Ce n’est qu’en 1885 que la première épidémie d’hépatite B cause beaucoup de morts en Allemagne. Avec l’expansion de la virologie, que des vaccins voient le jour. Désormais, on peut se faire vacciner contre les différents virus à l’origine des hépatites de manière simple et rapide. Toutefois, cela n’endigue pas la pathologie qui reste très active dans les pays en développement. L’Organisation mondiale de la Santé prévoit un plan d’action afin d’éradiquer l’hépatite virale d’ici 2030.